Intensifier la participation de la France aux financements et programmes de lutte contre le VIH/Sida (Unitaid, fonds mondial...)
Intensifier la participation de la France aux financements et programmes (nationaux, européens ou internationaux) de promotion de la santé des femmes, personnes transgenres et intersexes
Mettre en place les moyens nécessaires pour renforcer les dispositifs de prévention et de lutte contre le VIH/Sida et les hépatites, en particulier ceux destinés aux populations clés les plus exposées au VIH et hépatites (hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes, personnes trans, usagères de drogues, travailleur·euses du sexe, détenu·es, personnes migrantes etc), notamment par les campagnes de communication, les réseaux à interventions ciblées, le soutien aux associations de patient·es ainsi que les structures publiques et parapubliques
Développer la démocratie en santé afin d’augmenter la représentation des associations de patient·es au sein des différentes instances représentatives et en ouvrant le droit à un congé de représentation inconditionnel pour permettre aux usager·ères de siéger effectivement aux instances dans lesquelles elles·ils sont désigné·es
Mettre en place les moyens humains et financiers permettant d’aider au fonctionnement et au développement des centres de santé communautaires qui ont fait preuve de leur utilité au niveau des soins et de la veille sanitaire
Favoriser une relocalisation de la production des médicaments d’intérêt thérapeutique majeur sur le territoire français, ainsi que le développement d’une production publique des médicaments délaissés par l’industrie pharmaceutique
Engager la dépénalisation pour les usager·es de drogues afin de développer la politique de santé publique et la prévention
Maintenir l’Aide Médicale d’État, et l’intégrer à la sécurité sociale pour garantir le droit aux soins des personnes étrangères en simplifiant les démarches administratives
Faciliter le respect du droit à la santé pour tou·tes en garantissant le remboursement des soins courants par l’assurance maladie et en limitant les dépassements d’honoraires
Construire, en lien avec les associations de personnes concernées, une stratégie d’accueil et de prise en charge adaptée des personnes vivant avec le VIH en EHPAD et en Unité de Soin de Longue Durée
Mener une politique volontariste de lutte contre les discriminations des personnes LGBTQI+ en EHPAD
Soutenir l’action du planning familial et la pérennisation des centres de planification
Garantir une information neutre sur la contraception et l’IVG, notamment en usant du délit d’entrave numérique à l’IVG et l’accès à l’IVG (médicamenteuse et chirurgicale) sur tout le territoire, en revalorisant les actes et en faisant une priorité pour les agences régionales de santé
Lutter contre les refus de soins, qu’ils soient liés à l’état de santé comme pour les personnes vivant avec le VIH, à l’orientation sexuelle ou à l’identité de genre, ou encore à la grande précarité
Garantir un accès au séjour pour soins à toute personne qui ne pourrait, compte-tenu de son état de santé mais également de sa situation pécuniaire, de son origine géographique ou ethnique et de ses caractéristiques propres, effectivement accéder à un traitement approprié dans son pays d’origine
Rendre la compétence de l’évaluation médicale aux médecins agréé·es par les agences régionales de santé
Permettre, pour les personnes trans étrangères, la reconnaissance de l’inexistence de soins de santé spécifiques aux personnes trans dans leur pays d’origine
Garantir l’exceptionnalité des soins antirétroviraux en France, notamment pour les personnes trans étrangères, et pour les personnes incarcérées
Développer de manière massive les budgets dédiés à la santé mentale, en soutenant des programmes répondant aux discriminations spécifiques dont sont victimes les personnes LGBTQI+ et les personnes vivant avec le VIH